Un appel aux dons pour sauver les élèves de la première école du Tchad

Article : Un appel aux dons pour sauver les élèves de la première école du Tchad
Crédit:
13 janvier 2021

Un appel aux dons pour sauver les élèves de la première école du Tchad

A Mao, 1.245 élèves de la première école du Tchad manquent d'eau potable. Un appel aux dons est lancé pour construire un château d'eau.
Le forage en panne de l’école Pilote Bas-fonds. Photo crédit : Adji Aguid

A Mao, 1.245 élèves de la première et plus ancienne école du Tchad manquent de matériel, d’une infrastructure salubre mais surtout d’eau potable. Un appel aux dons est lancé pour construire un château d’eau.

Au Tchad, la première école française a été créée à Mao, dans la province du Kanem en 1911, avec 11 élèves. Autrement, la francophonie a officiellement vu ses jours au Tchad à cette date. Cette école a ensuite été déplacée vers le Bas-Fonds de la ville, le quartier d’où elle tire son appellation. Elle a formé plusieurs hauts cadres du pays. En 2021, l’école pilote Bas-Fonds compte 1.245 élèves, dont 746 garçons et 499 filles, pour 11 salles de classes. La plus ancienne école, la première école française au Tchad, au-delà de ses 110 ans, manque aujourd’hui cruellement d’eau potable pour nourrir ses élèves des différentes classes.

Aujourd’hui non clôturée, l’école pilote Bas-fonds est laissée à la merci d’une insuffisance de tableaux blancs et d’une absence d’une bibliothèque. Mais la pire des difficultés reste le manque privée d’un point d’eau potable.

1.245 enfants ont besoin de l’eau potable

Par l’absence d’un point d’eau, les élèves de l’école primaire peinent à boire de l’eau potable lorsque la cloche sonne la récréation. Privés d’un point d’eau potable fonctionnel, les enfants se déplacent vers la pompe du Bas-Fonds, vers le Ouaddi, pour boire et transporter de l’eau potable. Cela fait plus de 5 ans que le forage est en panne. Malgré les enseignements primaires reçus par les hauts cadres dans son enceinte, les informations ne sont probablement pas tombées dans leurs oreilles. Sinon il est inadmissible qu’au 21e siècle, la première école qui devait être un monument historique, un édifice de taille pour sa grandeur, tombe sous une difficulté primaire : le manque d’un point d’eau potable ou d’un château d’eau.

Nous sommes fiers que l’école du Tchad ait été créée à Mao en 1911 avec 11 élèves. Sur ce, pour l’amour du pays, pour l’amour du Grand Kanem, soyons aussi fiers de sauver la plus ancienne école du Tchad de cette privatisation d’un château d’eau. De surcroît, pourquoi ne pas aller au-delà de la réalisation d’un château. Par exemple, la clôture de l’école, la création d’une bibliothèque, la dotation de tableaux blancs, de fournitures scolaires…

Appel aux dons aux ONG, opérateurs économiques et personnes de bonne volonté

Pour donner de l’eau à ces 1245 enfants, je lance officiellement la collecte de fonds du projet, qui vise la réalisation d’un forage à motricité solaire, avec un château d’eau qui alimentera non seulement l’école pilote Bas-Fonds, mais aussi les habitants du quartier en eau potable. Ce projet sera mis en œuvre par l’Ajed-K (Association des jeunes engagés pour le développement) du Kanem, avec une équipe technique et de suivi.

Le bureau de l’Ajed-K est situé à Mao (chef-lieu de la province du Kanem), sur la route principale de l’avenue Alifa Zezerty, moins de 300 mètres au Nord de la grande porte Est du Sultanat.

Les partenaires, les opérateurs économiques, les ONG et les personnes de bonne volonté, pour leur contribution, peuvent contacter l’adresse suivante : moussadjidingar@gmail.com (conseiller de l’Ajed-K, coordinateur du projet), ou via leurs numéros WhatsApp : (+23599372760), (+23599208833).

L’eau, c’est la vie. Pour les enfants, je donne. Ensemble, donnons de l’eau potable aux 1245 enfants de l’école primaire pilote Bas-Fonds.

Partagez

Commentaires